Deuil à rebours
Du deuil à la littérature hongroise en passant par la psychanalyse
Yvette Goldberger
Ce livre suit une trajectoire ponctuée par les écrits publiés par l’autrice à différentes étapes de sa vie. S’interrogeant sur les liens obscurs entre sa proximité avec les enfants malades menacés par la mort, et d’autre part la littérature hongroise, cet « ancrage providentiel », elle fait défiler, à rebours, et au travers de son compagnonnage avec la psychanalyse, des événements marquants de sa vie d’où émergent des deuils non accomplis. Deuil, Hongrie, littérature, psychanalyse, puis humour et dérision qui constellent la littérature hongroise, tous ces éléments conjugués se sont agrafés les uns aux autres par un agencement propice, qui, du deuil à l’écriture, se déchiffre, en fin de parcours, en termes de joie.
Ce livre nous fait partager cette quête à tiroirs multiples sur ce délicat nouage, a priori insolite, mais qui a aidé l’autrice, et aide le lecteur à travers elle, à explorer la portée universelle des liens unissant notre existence, le savoir in-su et l’éclairage précieux, sinon indispensable, de la création littéraire.
Postface de Guillaume Métayer : La suture des sujets
ISBN 978-2-491126-33-9
-> Vers la vidéo de la présentation de l'ouvrage à Ombres Blanches Toulouse, septembre 2023
-> Vers une interview en hongrois, pour la présentation du livre à Budapest, sur le site litera.hu : https://litera.hu/magazin/interju/yvette-goldberger-mintha-a-sajat-csaladom-tert-volna-vissza-meselni.html?fbclid=IwAR1e7V-jwk-bIjhpHoOV1e4JRxZfVLsPBmUU_VJtpg6SOWiQV4wsOftn8PM
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Brève sur Deuil à rebours. Du deuil à la littérature hongroise en passant par la psychanalyse, d’Yvette Goldberger, par Marie-José Latour
Après la lecture de ce très beau livre il m’est venu l’image d’un de ces pains tressés hongrois, que l’on appelle, me semble-t-il, kalács. C’est dire à quel point Yvette Goldberger sait faire passer le goût de cette langue, parlée au cœur-même de l’Europe mais qui ne doit rien aux langues indo-européennes, via les formidables auteurs dont elle est le généreux passeur (lire la suite...)
Une brève d'Adèle Jacquet-Lagrèze, à propos de Deuil à rebours d'Yvette Goldberger
À rebours de ma lecture, je partagerai ce point de suture opéré par Guillaume Métayer dans sa postface observant « ce mouvement de conversion vers la littérature hongroise, comme la survenue d’un amour salvateur [2] », à l’œuvre dans ce livre hors norme, témoignage d’une analysante, d'une lectrice et d’une fille de l'Histoire. Un livre qui m'a émue et dont je voulais partager trois fils qui touchent à l’universel de notre expérience (lire la suite...)
Ici, une lecture croisée de Deuil à rebours et de Dessins et maux d'enfant (de Marie-José Latour), par Kristèle Nonnet-Pavois