Les activités des auteurs
DÉCEMBRE 2024
Bernard Toboul
animera son séminaire Lalangue le mercredi 4 décembre à 21h15. Lien transmis aux inscrits au séminaire (Contact)
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Marc Strauss
interviendra avec Sophie Rolland-Manas lors de la séance du Séminaire-Ecole du jeudi 5 décembre 2024 à 21h15, sur la lecture D'un discours qui ne serait pas du semblant, Leçon VI – (parties 3 et 4 – p. 105-111)
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Colette Soler
intervient sur le thème du traumatisme auprès du forum en formation « Savoir y faire » de Guangzhou en Chine. Première séance le 2 décembre, puis les 6 janvier, 3 et 17 février.
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Colette Soler est invitée par le Forum analytique du Colorado (USA) à un School talk le 7 décembre 2024, sur la différence que cela peut faire, pour un analyste aujourd'hui, d'avoir une référence à la contre-expérience à l'origine de notre mouvement.
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Puis Colette Soler animera la séance du Séminaire Champ lacanien du jeudi 12 décembre à 21h15, où est invité François Azouvi. Philosophe, historien, chercheur au CNRS, il nous parlera de son dernier ouvrage, Du héros à la victime, la métamorphose contemporaine du sacré, publié en mars 2024 chez Gallimard. Il y retrace l’histoire de ce grand bouleversement anthropologique du XXème où le modèle du héros cède progressivement la place au modèle victimaire. Ce changement de paradigme intéresse particulièrement la psychanalyse : face à la valorisation actuelle de la victime, quelle place pour le discours psychanalytique ?
A l'invitation de Lucie Rodrigues, Colette Soler présentera Lacan lecteur de Joyce le 14 décembre, au Département de Psychanalyse de l’Université Paul Valery de Montpellier.
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Marie-José Latour
dialoguera avec Verónica Lobos (Foro de Tucumán, Argentine) au cours d'une session de Question(s) de psychanalyse à St Leu la Forêt (95) le 7 décembre à 14h30, sur le thème : De bordes y fronteras en la práctica con niños (Des bords et frontières dans la pratique avec des enfants)
Sur inscription auprès de Vicky Estevez vickyestevez@free.fr
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David Bernard
propose un séminaire public de psychanalyse (en présence et par zoom) 2024-2025, au Laboratoire RPPsy Université Rennes 2
Chut.e
Argument :
Il y a des équivoques de la langue, nous enseigne l’inconscient, qui font signe, laissant résonner Autre chose à quoi nous pouvons prêter l’oreille, ou pas. Aussi, que dire de celle-ci, qui au silence imposé, Chut !, vient malicieusement associer la chute ? S’agissant du secret que les êtres parlants devraient garder, Lacan en aura isolé le fondement : « le sexe n’est pas tout », sic ! Précisons : le réel du sexe objecte à la logique du Tout, aux empires de savoir et de pouvoir ainsi qu’à leur morale, dévoilant leur semblant. Il isola aussi ce que la révélation de ce secret produit comme « horreur de savoir », et parfois déchaînement de haine à l’endroit de celles ou ceux qui se feront signe de cette vérité. « Silence ! », dit le maître, toujours pressé de ranger tout le monde, y compris lacanien, deux par deux. Sauf que, la vérité de l’inconscient, quant à elle, parle. Et de quoi ? De ce qui justement objecte au règne du Tout, et fait désordre : l’objet cause d’un désir, petit a, défini comme « chute de corps ». Le clown, Chaplin, le rire des enfants, en témoignaient déjà: il y a du sujet là où il y a gag, là où ça rate, tombe, glisse, rit, et se relève, encore. Il y a du burlesque chez le parlant. Keaton en fit son nom de scène : Buster, qui signifie chute. Mais alors, qu’est-ce qui dans cette "chute de corps", fait horreur au parlant, au point qu’il n’en veuille, férocement, rien savoir ? De quoi revenir au statut de cet « objet de la chute », dont Lacan fit « l’objet fondamental » de la psychanalyse, et la « pierre d’angle » de sa pratique. Pendant ce temps, Deleuze, ailleurs, nous soufflait : « habiter est une chute ».
Ce Séminaire, ouvert à toutes et à tous (étudiant.es et professionnel.les), aura lieu
les jeudi à 20h30 aux dates suivantes :
jeudi 12 décembre, puis les 16/01, 13/02, 13/03, 10/04, 15/05
En présence : salle L149, bâtiment L
Par zoom: les liens zoom seront diffusés quelques jours avant chaque date de séminaire
Pour recevoir le lien zoom avant chaque séance, les personnes qui ne sont pas déjà inscrites sur la liste de diffusion du laboratoire RPpsy, doivent le faire auprès de Mme Véronique GASTINEAU : veronique.gastineau@univ-rennes2.fr
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Martine Menès
est invitée au Séminaire du Collège de Clinique Psychanalytique du Sud-Ouest le samedi 14 décembre à Toulouse et interviendra sous le titre : "Le ravage mère fille peut-il être un deuxième temps du trauma de la névrose infantile ?"
Renseignements et inscription ici
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Antonio Quinet
est l'invité du Forum d'Istanbul (Turquie) le 15 décembre 2024, et interviendra sur le thème "L'analyste et le semblant".
Renseignements ici : psikanalizarastirmalari@gmail.com
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JANVIER 2025
Colette Soler
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Colette Soler échangera à propos de son livre Un désirant nouveau ? à Nice le 11 janvier 2025 à 10h avec Bernard Lapinalie, Emmanuelle Pajot et Myriam Philippe. Une après-midi de travail autour du thème "Le désir dans tous ses états" suivra ces échanges.
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Puis Colette Soler interviendra avec Didier Castanet lors de la séance du Séminaire-Ecole du jeudi 16 janvier à 21h15, sur la lecture D'un discours qui ne serait pas du semblant, Leçon VIII (partie 1 – p. 129-138 “C’est même ce qui les distingue et les fait moyens de production”).
Colette Soler est invitée à la Journée d’étude à l’Université Aix -Marseille, organisée par l’équipe psychanalyse du LPCPP (Laboratoire de Psychologie Clinique, de Psychopathologie et de Psychanalyse) le 25 janvier. Sa conférence portera sur "L’acthéisme", et il y aura également un débat sur son livre Un désirant nouveau ?.
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Dominique Marin
anime un séminaire de psychanalyse avec Sophie Rolland-Manas : L'humanité, une question pour la psychanalyse.
Le 10 janvier de 17h45 à 19h45, puis les 14 février, 28 mars, 23 mai et 20 juin 2025.
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David Bernard
propose un séminaire public de psychanalyse (en présence et par zoom) 2024-2025, au Laboratoire RPPsy Université Rennes 2
Chut.e
Argument :
Il y a des équivoques de la langue, nous enseigne l’inconscient, qui font signe, laissant résonner Autre chose à quoi nous pouvons prêter l’oreille, ou pas. Aussi, que dire de celle-ci, qui au silence imposé, Chut !, vient malicieusement associer la chute ? S’agissant du secret que les êtres parlants devraient garder, Lacan en aura isolé le fondement : « le sexe n’est pas tout », sic ! Précisons : le réel du sexe objecte à la logique du Tout, aux empires de savoir et de pouvoir ainsi qu’à leur morale, dévoilant leur semblant. Il isola aussi ce que la révélation de ce secret produit comme « horreur de savoir », et parfois déchaînement de haine à l’endroit de celles ou ceux qui se feront signe de cette vérité. « Silence ! », dit le maître, toujours pressé de ranger tout le monde, y compris lacanien, deux par deux. Sauf que, la vérité de l’inconscient, quant à elle, parle. Et de quoi ? De ce qui justement objecte au règne du Tout, et fait désordre : l’objet cause d’un désir, petit a, défini comme « chute de corps ». Le clown, Chaplin, le rire des enfants, en témoignaient déjà: il y a du sujet là où il y a gag, là où ça rate, tombe, glisse, rit, et se relève, encore. Il y a du burlesque chez le parlant. Keaton en fit son nom de scène : Buster, qui signifie chute. Mais alors, qu’est-ce qui dans cette "chute de corps", fait horreur au parlant, au point qu’il n’en veuille, férocement, rien savoir ? De quoi revenir au statut de cet « objet de la chute », dont Lacan fit « l’objet fondamental » de la psychanalyse, et la « pierre d’angle » de sa pratique. Pendant ce temps, Deleuze, ailleurs, nous soufflait : « habiter est une chute ».
Ce Séminaire, ouvert à toutes et à tous (étudiant.es et professionnel.les), aura lieu
les jeudi à 20h30 aux dates suivantes :
jeudi 16 janvier 2025, puis les 13/02, 13/03, 10/04, 15/05
En présence : salle L149, bâtiment L
Par zoom: les liens zoom seront diffusés quelques jours avant chaque date de séminaire
Pour recevoir le lien zoom avant chaque séance, les personnes qui ne sont pas déjà inscrites sur la liste de diffusion du laboratoire RPpsy, doivent le faire auprès de Mme Véronique GASTINEAU : veronique.gastineau@univ-rennes2.fr
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Michel Bousseyroux
Intervention de Michel Bousseyroux au Séminaire "Qu'enseigne la psychanalyse ? (Saison 4)", le vendredi 31 janvier 2025. Hôtel Mercure St Georges, Toulouse.
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Marie-José Latour, Martine Menès et Frédéric Pellion
participent avec Marguerite Charreau, Séverine Mathelin et Erik Porge à la présentation croisée et débat entre les revues Essaim n°53 « Manger le livre » et Champ lacanien Revue de psychanalyse n° 28 « Semblant/s » le jeudi 23 janvier 2025 à 20h30. À la librairie Tschann, 125 bd du Montparnasse, Paris 6°
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FÉVRIER 2025
Marie-José Latour
Rencontre avec l'auteure autour de son livre Dessins et maux d'enfant à Narbonne le 1er février à 14h, MJC Place Salengro. Rencontre animée par Dominique Marin et Sophie Rolland-Manas
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Colette Soler
intervient avec d'autres lors du stage du Collège Clinique de Paris : "Parents, la responsabilité en question dans la clinique", le 8 février 2025.
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David Bernard
interviendra avec Patricia Zarowsky lors de la séance du Séminaire-Ecole du jeudi 6 février à 21h15, sur la lecture D'un discours qui ne serait pas du semblant, Leçon VIII (parties 2 et 3 – p. 138-144).
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David Bernard propose un séminaire public de psychanalyse (en présence et par zoom) 2024-2025, au Laboratoire RPPsy Université Rennes 2
Chut.e
Argument :
Il y a des équivoques de la langue, nous enseigne l’inconscient, qui font signe, laissant résonner Autre chose à quoi nous pouvons prêter l’oreille, ou pas. Aussi, que dire de celle-ci, qui au silence imposé, Chut !, vient malicieusement associer la chute ? S’agissant du secret que les êtres parlants devraient garder, Lacan en aura isolé le fondement : « le sexe n’est pas tout », sic ! Précisons : le réel du sexe objecte à la logique du Tout, aux empires de savoir et de pouvoir ainsi qu’à leur morale, dévoilant leur semblant. Il isola aussi ce que la révélation de ce secret produit comme « horreur de savoir », et parfois déchaînement de haine à l’endroit de celles ou ceux qui se feront signe de cette vérité. « Silence ! », dit le maître, toujours pressé de ranger tout le monde, y compris lacanien, deux par deux. Sauf que, la vérité de l’inconscient, quant à elle, parle. Et de quoi ? De ce qui justement objecte au règne du Tout, et fait désordre : l’objet cause d’un désir, petit a, défini comme « chute de corps ». Le clown, Chaplin, le rire des enfants, en témoignaient déjà: il y a du sujet là où il y a gag, là où ça rate, tombe, glisse, rit, et se relève, encore. Il y a du burlesque chez le parlant. Keaton en fit son nom de scène : Buster, qui signifie chute. Mais alors, qu’est-ce qui dans cette "chute de corps", fait horreur au parlant, au point qu’il n’en veuille, férocement, rien savoir ? De quoi revenir au statut de cet « objet de la chute », dont Lacan fit « l’objet fondamental » de la psychanalyse, et la « pierre d’angle » de sa pratique. Pendant ce temps, Deleuze, ailleurs, nous soufflait : « habiter est une chute ».
Ce Séminaire, ouvert à toutes et à tous (étudiant.es et professionnel.les), aura lieu
les jeudi à 20h30 aux dates suivantes :
jeudi 16 janvier 2025, puis les 13/02, 13/03, 10/04, 15/05
En présence : salle L149, bâtiment L
Par zoom: les liens zoom seront diffusés quelques jours avant chaque date de séminaire
Pour recevoir le lien zoom avant chaque séance, les personnes qui ne sont pas déjà inscrites sur la liste de diffusion du laboratoire RPpsy, doivent le faire auprès de Mme Véronique GASTINEAU : veronique.gastineau@univ-rennes2.fr
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Dominique Touchon Fingermann
anime avec d'autres collègues la nouvelle formule du Séminaire École "Les cercles cliniques", centré cette année sur "Comment débute une psychanalyse ?".
Argument : Comment débute une psychanalyse ? L’enjeu en est crucial pour chaque psychanalyste puisqu’il y a, aujourd’hui plus que jamais dans le foisonnement des techniques psy de la parole, une question sur ce qui fait qu’une psychanalyse en est une.
Soirée "De la parole à l'association libre", le 13 février 2025, à 21h15, 118 rue d'Assas à Paris, et par Zoom.
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Dominique Marin
anime un séminaire de psychanalyse avec Sophie Rolland-Manas : L'humanité, une question pour la psychanalyse.
Le 14 février de 17h45 à 19h45, puis les 28 mars, 23 mai et 20 juin 2025.
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MARS 2025
Marc Strauss
Est l'invité du Forum Polonais pour un week-end de travail les 8 et 9 mars 2025. Il y aura une lecture de "La signification du phallus" ; un Séminaire clinique (uniquement pour les membres du Forum Polonais ) ; une Conférence ouverte.
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AVRIL 2025
Dominique Touchon-Fingermann
organise et intervient avec d'autres collègues un stage du Collège de Clinique Psychanalytique du Sud-Est les 5 et 6 avril 2025 à Nîmes : "Enfance et adolescence : la parole guérit-elle ?"
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MAI 2025
David Bernard
est l'invité du Forum d'Istanbul le 4 mai 2025, et interviendra sur le thème "Là où nous conduit l'hystérie".
Renseignements ici : psikanalizarastirmalari@gmail.com
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Plusieurs auteurs des ENCL enseignent dans les collèges cliniques du Champ lacanien.
Voici la présentation de certains cours pour 2024-2025
Colette Soler
LES TRAUMATISMES CONSTITUANTS ET LES AUTRES
Tous les traumatismes ne se valent pas et tous n’intéressent pas la psychanalyse qui se confronte aux effets spécifiques de l’inconscient sur les parlants, leurs désir et jouissance, fantasme et symptôme, à ceux donc qui produisent la « réalité psychique », toujours post traumatique. Autant dire que la direction de la cure et l’acte analytique en dépendent.
Le mercredi de 14h à 16h
6 et 20 novembre, 11 décembre 2024, 8 et 22 janvier, 5 février, 5 et 19 mars, 2 avril 2025.
À l’ASIEM, 6, rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
Colette Soler, Patrick Barillot, Martine Menès et Agnès Metton
LECTURE DE TEXTE À PLUSIEURS
Quatre cartels de participants présentent à tour de rôle leur lecture et questions.
(Plus-uns : Anaïs Bastide, Sylvie Chazel, Josée Mattei, Elisabete Thamer)
Ce séminaire se consacre à la lecture d’un texte sur la doctrine de la cure psychanalytique pour en interroger les conséquences cliniques et pratiques.
Les 20 cartelisants se réunissent tous les 15 jours, pour préparer la séance plénière avec les enseignants qui a lieu une fois par mois.
Texte : Radiophonie (les fragments choisis seront transmis aux inscrits)
Le séminaire est ouvert aux inscrits à un Collège clinique, en présentiel pour les parisiens et par zoom pour les autres.
Ces derniers doivent s’inscrire auprès de Martine Menès (menes.m@sfr.fr) pour recevoir chaque mois le lien de connexion.
Le lundi de 12h30 à 14h.
25 novembre, 16 décembre 2024, 27 janvier, 10 février, 10 mars, 7 avril, 12 mai, 2 juin 2025.
Au local de l’EPFCL, 118, rue d’Assas 75006 Paris
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Agnès Metton et Frédéric Pellion
POSITIONS DU CLINICIEN - PSYCHANALYSE ET PSYCHIATRIE
À leurs débuts, Sigmund Freud était neurologue, et neurobiologiste, et Jacques Lacan psychiatre. L’un comme l’autre ont adossé leur invention, ou réinvention, de la psychanalyse à une reprise critique des catégories de la nosographie psychiatrique de leur époque. Catégories édifiées au nom d’une science dont les promesses semblaient sans limites, et elles-mêmes solidaires d’une méthode d’investigation clinique, celle-ci légitimant celles-là.
Aujourd’hui, catégories et méthode rétrécissent la portée de « ce qui se dit » au profit d’une observation qui se veut objective, et qui, surtout, déséquilibre les hypothèses causales en direction d’une organogénèse. Devons-nous, dès lors, renoncer à toute interrelation entre psychanalyse et psychiatrie ?
En d’autres termes, où se réfugie de ce que nous appelons, après Lacan, « sujet », dans la psychiatrie d’aujourd’hui ?
Ce séminaire s’appuiera sur la lecture de textes fondamentaux pour la psychanalyse, notamment de Freud et de Lacan, choisis en accord avec le thème déterminé chaque année pour l’ensemble des Formations cliniques du Champ lacanien. Nous nous concentrerons ainsi, pour 2024-2025, et à partir de l’exemple princeps des « névroses de guerre », sur la manière dont psychanalyse et psychiatrie s’écartent l’un de l’autre dans leur façon de concevoir les traumatismes.
Le lundi de 21h à 22h30.
25 novembre et 9 décembre 2024, 27 janvier, 10 février, 17 mars, 7 avril, 12 mai et 2 juin 2025.
Au local de l’EPFCL, 118, rue d’Assas 75006 Paris
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Claire Parada et Marc Strauss
LIRE LACAN : « D’UNE QUESTION PRÉLIMINAIRE À TOUT TRAITEMENT POSSIBLE DE LA PSYCHOSE » (décembre 1957 - janvier 1958), Écrits, pp. 531-583.
Cette année nous poursuivrons la lecture de ce texte fondamental de Jacques Lacan qui reprend son séminaire de 1955-1956 intitulé Les Psychoses. Il s’inscrit dans son fameux retour à Freud où, le relisant à la lettre, il en extrait les éléments cruciaux. À travers sa relecture du grand cas des Cinq psychanalyses, le Président Schreber, et de sa distinction du symbolique, de l’imaginaire et du réel, il indique une voie inédite pour s’orienter dans la clinique, et en particulier dans la psychose. Il refonde par là le concept de l’inconscient, indissociablement lié à la structure du langage et du signifiant.
Nous continuerons notre lecture de ce texte pas à pas, avec les contributions des participants et du cartel qui s’est constitué.
Le mercredi à 21h.
27 novembre, 18 décembre 2024, 15 et 29 janvier, 12 mars, 30 avril, 14 et 28 mai, 11 juin 2025.
Au local de l’EPFCL, 118, rue d’Assas 75006 Paris
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Patrick Barillot
SEMINAIRE XX, ENCORE...
Nous allons consacrer cette année à la lecture du séminaire Encore. Même s’il a été souvent commenté, au point d’être presque devenu un classique, il n’est jamais inutile de le relire. Parions qu’il renferme encore quelques surprises.
Le mardi de 21h à 22h30.
8 octobre, 12 novembre, 10 décembre 2024, 14 janvier, 11 février, 11 mars, 8 avril, 13 mai 2025.
Au local de l’EPFCL, 118, rue d’Assas, 75006 Paris
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Sidi Askofaré, Michel Bousseyroux, Nicole Bousseyroux, Bruno Geneste, Marie-José Latour, Philippe Madet, Dominique Marin, Bernard Nominé
enseignent au sein du Collège de Clinique Psychanalytique du Sud-Ouest dans les unités cliniques de Lannemezan, Montauban, Toulouse, Dax, Pau, Bordeaux, Narbonne...
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Dominique Touchon Fingermann
enseigne au sein du Collège de Clinique Psychanalytique du Sud-Est, et anime avec Lina Puig, ainsi que Françoise Brun-Giraud, Hélène Sigaud et Elodie Valette
1/ LE SEMINAIRE THEORIQUE
Les traumatismes sont pluriels, notre époque s’en inquiète, nos institutions sociales, légales scientifiques et médicales s’en occupent, nos médias s’en soucient, certes, et semblent même parfois s’en délecter. En tout cas, ils en tirent profit, ce qui nous interroge : comment les traumatismes des uns et des autres causent-ils autant d’intérêt ? En quoi cela nous « regarde » t-il autant, comme si l’inimaginable de ces évènements renvoyait d’abord chacun à ce qui constitue pour lui l’impensable infraction de son intégrité, tout en l’interpellant quant à sa propre capacité à supporter l’insupportable ?
En tout cas c’est un fait, l’abominable, le monstrueux, l’effroyable, les catastrophes, individuelles ou collectives, fascinent les foules. Comme si nos pires cauchemars ne suffisaient pas à évoquer et contenir ce réel qui excède toute réalité symbolisable et imaginable.
Effet du discours de l’époque, les traumas et leurs effets récurrents et durables appelés « traumatismes » concernent aujourd’hui plus qu’hier les demandes qui s’adressent à la psychanalyse et convoquent une précision de la réponse spécifique que nous pouvons assurer au titre d’une clinique psychanalytique.
A l’écoute de ses patientes hystériques, Freud avait débuté son investigation du malaise psychique et du mal être dont les symptômes témoignaient, en attribuant leurs causes à des évènements traumatiques d’origine sexuelle. Proche de la psychiatrie de son époque, qui avait identifié ces « névroses traumatiques », il misait sur l’hypnose et la « catharsis » pour délivrer les patients des dommages durables d’infractions diverses sur le corps et le psychisme, mais l’écoute de la parole lui ouvrit le chemin du « refoulement » et de l’inconscient.
C’est cependant en « découvrant » le fantasme qu’il inventa la psychanalyse, car celui-ci dévoilait l’aspect structural et non circonstanciel de cette fiction qui permet à chacun de supporter la blessure originelle de son être de vivant. « Hilflösigkeit » disait-il pour nommer cette détresse d’où doit émerger le sujet, blessé à jamais par la marque de l’effraction sur le « narcissisme primaire » et de la perte dont son symptôme témoignera.
L’orientation lacanienne de la psychanalyse fera valoir la portée structurelle et structurante de ce traumatisme de la naissance du sujet, malgré la souffrance qui insiste dans la répétition et le symptôme.
La clinique nous enseigne aussi la valeur de la réponse singulière de chacun aux traumatismes, autant à celui de la structure qu’à ceux occasionnels de la vie.
Ce sont donc ces indications logiques et éthiques qui nous permettront de nous orienter dans la clinique psychanalytique et partout où nous sommes amenés à soutenir quelqu’un de traverser l’insupportable et de supporter ces effets en y répondant autrement qu’en s’en faisant l’objet.
Le samedi de 14h à 16h
05 octobre, 16 novembre, 07 décembre 2024, 11 janvier, 08 février, 08 mars, 17 mai, 28 juin 2025.
Service du Dr JJ XAMBO - Clinique Saint Clément - 115 Avenue St Sauveur, St Clément de Rivière
2/ SEMINAIRE DE LECTURE
Le thème de l’année « Traumatismes… » sera déplié à partir de la lecture des textes fondamentaux de la psychanalyse.
Le samedi de 12h45 à 14h45
05 octobre, 16 novembre, 07 décembre 2024, 11 janvier,08 février, 08 mars, 17 mai, 28 juin 2025.
Sous la responsabilité du Dr Jean-Jacques XAMBO, Clinique Saint Clément-115 Avenue St Sauveur, ST Clément de Rivière.
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David Bernard
enseigne au sein du Collège Clinique Psychanalytique de l'Ouest