Dessins et Maux d'enfant
Marie-José Latour
Mettre en perspective ce qu’il en est aujourd’hui de la psychanalyse des enfants avec l’enseignement de Jacques Lacan nous conduit à revenir sur la fonction de l’imaginaire et à en situer l’importance dans ses liens avec les deux autres dimensions dans lesquelles s’inscrit l’expérience humaine, le réel et le symbolique.
Le psychanalyste, soit celui qui, dans le dispositif qu’il offre, n’a pas d’autre outil que la parole, a à se repérer dans les distinctions exigées par la clinique entre imaginaire et imagination, entre réel et réalité, entre parole et discours et les différents nouages possibles de ces registres.
Cerner le point qui déconcerte la représentation ouvre le pas à ce qui l’excède et dessine pour la psychanalyse une autre voie qu’une rééducation quant à ce qui objecte structuralement à l’éducable et situe notre responsabilité envers notre façon d’accueillir les productions plastiques et verbales que les enfants nous adressent dans les séances.
Le trait, autant à l’œuvre dans la parole que dans le dessin, est déterminant. C’est avec lui que Freud inaugure sa bien-nommée Esquisse. Le trait sera donc ici un fil majeur. L’usage paradigmatique qu’en ont fait certains enfants et certains qui l’ont été, nous conduira au terme de ce livre à interroger le type de lien qu’il y a et qu’il n’y a pas entre lire et déchiffrer et entre dessiner et écrire.
ISBN : 978-2-491126-34-6
Une brève de Patricia Robert sur Dessins et maux d'enfant
Une brève d'Anne Migliorini sur Dessins et maux d'enfant
Dans Dessins et maux d’enfant, Marie-José Latour revient sur ce que Perrault nous a légué, cette expression immuable des contes pour enfants. « Il était une fois » délimite ce temps d’avant le temps du récit, avant que ne se déploient tous les dits du narrateur (lire la suite...)