Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire. Autour de l'œuvre de Philippe Forest.

Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire. Autour de l'œuvre de Philippe Forest.

  • €20,00
Taxes incluses.


Marie-José Latour

Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire. Autour de l'œuvre de Philippe Forest, articles et entretiens.

Si la littérature et la psychanalyse partagent le même outil, le langage, elles n’en font pas le même usage. Il se trouve cependant certains auteurs qui partagent avec les psychanalystes le souci de se préoccuper d’élaborer les effets du langage sur le réel. Cela n’implique pas de continuité entre ces deux pratiques mais bien plutôt la mise en évidence de ce point qui ne cesse d’inquiéter tout récit.
L’œuvre de Philippe Forest en est un paradigme. Depuis son premier roman écrit pour répondre au réel et répondre de lui, Philippe Forest décline le défaut structural du langage, la représentation inquiétée par l’infigurable, le nouage du désir et du deuil, le témoignage nécessaire bien qu’impossible, le recours à l’étranger d’une langue, la répétition, les dangers de l’espoir, etc.
On pourra lire dans cet ouvrage les articles suscités par la lecture des livres de Philippe Forest comme autant de façons de saluer sa façon remarquable de pointer avec des mots ce que les mots ne savent pas dire. Grâce à la générosité avec laquelle il a lu ces textes et grâce à la fidélité avec laquelle il a soutenu nos échanges, on pourra lire également les entretiens qu’il nous a accordés durant ces quinze dernières années.

ISBN :  978-2-491126-13-1


_________________________________________________

Brève sur Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire de Marie-José Latour, par Kristèle Nonnet-Pavois

Re – deux lettres pour un préfixe exprimant un mouvement.


Reprise, retour, revenant, relecture, répétition.
Série de quelques signifiants extraits de ce livre qui nous ouvre à la rencontre d’un écrivain et d’une psychanalyste. A se côtoyer et à questionner ces signifiants, Philippe Forest et Marie-José Latour, c’est à une ouverture au réel qu’ils nous invitent, pris que nous sommes dans le « labyrinthe de la nuit du langage »(1). De ce labyrinthe où il s’agit à chacun, corps parlant, de tâtonner, de s’y déplacer avec un tracé incertain... Lire la suite

_________________________________________________

Tenir à l'impossible... une Brève sur Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire de Marie-José Latour, par Anne-Marie Combres

Tenir à l’impossible…

… ferait point d’appui aux démarches singulières de Marie-José Latour et Philippe Forest. Qu’est-ce qui peut s’écrire d’une rencontre ? Cet ouvrage nous fait témoin de celle qui réunit régulièrement depuis plusieurs années ces deux auteurs, l’un écrivain et l’autre psychanalyste, sous les angles de la littérature et de la psychanalyse. Lire la suite...

 

 

_________________________________________________

"Ce que peut bien signifier l'étrange activité d'écrire", une note de lecture par Anaïs Frantz

Docteure en littérature et civilisation françaises, enseigne dans les Universités américaines de Paris et travaille au sein du groupe « Violette Leduc » de l’Institut des Textes Et Manuscrits Modernes (équipe « Autobiographie et Correspondances ») sur les manuscrits de Violette Leduc

"Les textes rassemblés dans l’ouvrage de Marie-José Latour ne résolvent pas le conflit fondateur que l’on pourrait reformuler en ces termes, avec Quignard : la répétition est originaire, et elle rate ; ou avec Forest : ce que l’on ne peut pas dire, il faut le répéter. Le livre de Latour donne au contraire la chance de la rencontre et le temps de la discussion au déploiement dans toute sa complexité de la question de ce que serait la littérature – et donc de ce que ferait la répétition. (...) Lire la suite