
Sur la parole analytique. Maurice Blanchot
Parler, peut-être ne faisons-nous jamais que ça. La chose, pourtant, n’est pas toujours si simple, ni si plaisante. Et ne porte pas toujours à conséquence.
Le contexte de publication de « La Parole analytique », en 1956, est tout sauf neutre : centenaire de Sigmund Freud, parution de la première traduction française de La Naissance de la psychanalyse, publication de l’article de Jacques Lacan « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse ».
Son auteur, Maurice Blanchot, étonne ceux qui l’approchent par son intelligence autant que par son atopie : lui qui confiait sa retenue et sa prudence à propos de l’expérience analytique, fut pourtant de ceux qui, comme Jacques Lacan, n’auront jamais cessé de revenir à ce que parler veut dire.
Le texte inspirant de « La Parole analytique » invite le psychanalyste à donner les raisons de son accord ou de son désaccord avec ce qui est dit de l’inconscient et des implications de celui-ci.
Chose entreprise à plusieurs voix dans ce volume, dont la fonction critique opère alors comme starter d’un travail renouvelé des concepts de la psychanalyse, de l’acte du psychanalyste et de sa pratique qu’il s’agit encore et toujours, et particulièrement pour notre temps, de séparer d’une simple pratique de parole.
Les auteurs
David Bernard, Michel Bousseyroux, Christine de Camy, Alexandre Faure, Claudine Hunault, Marie-José Latour, Parham Shahrjerdi, Colette Soler, Dominique Touchon-Fingermann.
ISBN 978-2-491126-44-5