Brève sur le Guide topologique de "L'étourdit"
Lacan à l'épreuve d'un guide topologique, une brève sur Le guide topologique de "L'étourdit", par Frédéric Pellion
Une des légitimités de la référence à la topologie en psychanalyse est qu’avec la première, comme avec la seconde, les choses se montrent pour ne pas être comme elles apparaissent d’abord. Freud, déjà : « Tout ce qui peut devenir objet de notre perception interne est virtuel. »
Le Guide topologique de « L’Étourdit » rédigé par Jorge Chapuis et Rithée Cevasco est bien de cette veine : commentant en images les quelques paragraphes où Lacan résume ce que la topologie lui a apporté jusque là, il prend le parti d’une autre (dé)monstration de ce texte difficile.
Ce qui ne l’empêche pas, inversement, de gloser mot à mot, à l’occasion, quelques expressions directement empruntées à la topologie mathématique que Lacan y emploie : ainsi de, par exemple, « ligne sans points » et « point hors ligne ».
Voilà qui est de nature à nous faire progresser dans notre saisie de ce texte, puis à nous faire réfléchir sur la connexion nécessaire, en psychanalyse, entre montrer et écrire.
Il faut enfin saluer la réalisation de cet ouvrage, dont la matérialité ménage adroitement la respiration du lecteur.
Ce qui ne l’empêche pas, inversement, de gloser mot à mot, à l’occasion, quelques expressions directement empruntées à la topologie mathématique que Lacan y emploie : ainsi de, par exemple, « ligne sans points » et « point hors ligne ».
Voilà qui est de nature à nous faire progresser dans notre saisie de ce texte, puis à nous faire réfléchir sur la connexion nécessaire, en psychanalyse, entre montrer et écrire.
Il faut enfin saluer la réalisation de cet ouvrage, dont la matérialité ménage adroitement la respiration du lecteur.
Frédéric Pellion